L’aria et ses trente transformations composent l’un des joyaux de la musique classique. Créée en 1741, cette œuvre fait partie du Clavier Übung de Bach. Son titre original, « Aria mit verschiedenen Veränderungen », révèle son essence.
Destinée au clavecin à deux claviers, elle aurait été commandée pour apaiser les nuits d’un comte insomniaque. Bien que souvent associée à Johann Gottlieb Goldberg, son attribution reste discutée.
Ce chef-d’œuvre baroque soulève une question centrale : faut-il le jouer sur instrument d’époque ou moderne ? Des artistes comme Alexandre Tharaud ont choisi le piano, tandis que d’autres privilégient le clavecin.
Nous analyserons ici les enregistrements les plus significatifs des trois dernières décennies. Cette comparaison éclairera les choix artistiques et techniques des interprètes.
Introduction aux Variations Goldberg
En 1741, Jean-Sébastien Bach compose un chef-d’œuvre qui marquera l’histoire de la musique. Cette pièce, conçue pour un clavecin à deux claviers, illustre le génie du compositeur allemand.
L’œuvre et son contexte historique
L’aria initiale puise ses racines dans une sarabande écrite en 1725. Bach l’intègre ensuite dans son Clavier Übung, recueil pédagogique destiné aux musiciens avancés.
Plusieurs éléments caractérisent cette composition :
- Une structure basée sur trente transformations mélodiques
- L’utilisation stratégique des deux claviers pour les croisements de mains
- Un tempérament musical spécifique à l’époque baroque
« La légende attribuant cette œuvre à Goldberg reste discutée, bien que popularisée par Forkel. »
Pourquoi le clavecin plutôt que le piano ?
Le choix de l’instrument n’est pas anodin. Le clavecin offre des particularités techniques essentielles :
- Des registres permettant des contrastes sonores impossibles au piano
- Un tempérament inégal qui influence l’interprétation
- Une ornementation naturelle grâce au mécanisme de pincement des cordes
Les années ont vu de nombreux musiciens tenter l’expérience au piano. Pourtant, l’œuvre perd une partie de son authenticité sans les spécificités du clavecin.
Jean Rondeau, parmi d’autres, privilégie l’édition originale annotée par Bach. Cette approche respecte pleinement l’esprit de la composition.
La légende Goldberg : mythe et réalité
Bach a-t-il vraiment composé cette œuvre pour un jeune prodige ? L’histoire souvent racontée évoque un comte insomniaque et son protégé, Johann Gottlieb Goldberg. Pourtant, les faits révèlent une tout autre réalité.
Le comte insomniaque et son jeune claveciniste
Selon le biographe Forkel (1802), Bach aurait créé cette pièce pour le comte Kaiserling. Goldberg, alors âgé de seulement 13 ans, devait la jouer pour calmer ses nuits blanches. Mais ce récit comporte des incohérences :
- Goldberg n’aurait pas pu maîtriser une œuvre si complexe à cet âge.
- Aucune dédicace à Goldberg n’apparaît dans les manuscrits.
Les véritables origines de la composition
Publiée dans le Clavier Übung, cette œuvre était avant tout un exercice technique. Bach visait peut-être un public aristocratique, mais ses motivations étaient aussi commerciales.
| Élément | Récit de Forkel | Faits historiques |
|---|---|---|
| Âge de Goldberg | 13 ans | Peu probable pour une maîtrise technique |
| Dédicace | Attribuée à Goldberg | Absente des sources originales |
| Objectif | Apaiser l’insomnie | Exercice pédagogique |
L’insomnie, si elle est une métaphore, pourrait symboliser la quête artistique infinie. Comparée à d’autres commandes de l’époque, cette œuvre se distingue par son ambition musicale bien plus que par son anecdote.
Analyse musicale des Variations Goldberg
Bach déploie ici tout son art du contrepoint à travers une structure savamment calculée. Ces trente variations forment un édifice sonore d’une cohérence remarquable.
Structure et architecture de l’œuvre
La forme suit un plan rigoureux. Tous les trois mouvements, un canon apparaît, créant une progression mathématique.
Points clés de la construction :
- Groupement par dix avec climax à la 16ème variation
- Quodlibet final intégrant des chants populaires
- Basse continue comme fondation harmonique
La Variation 28 impressionne par ses triples croches. Cette complexité rythmique montre le génie technique de Bach.
Le génie contrapuntique de Bach
Chaque voix possède son indépendance mélodique. Les fugatos (Variations 10 et 22) illustrent cette maîtrise.
« Le contrepoint lui-même a une âme »
L’évolution émotionnelle est frappante. Le passage du majeur (Variation 15) au mineur (Variation 21) crée un contraste saisissant.
Cette œuvre résume tout l’art baroque : équilibre parfait entre intellect et sensibilité.
Critères d’évaluation d’une bonne interprétation
Évaluer une interprétation des Variations requiert une oreille attentive et une connaissance des pratiques baroques. Un disque exceptionnel allie fidélité historique et expressivité personnelle.

Depuis des années, des experts comme Andreas Staier ont redéfini les standards. Leur travail éclaire trois aspects essentiels.
Respect des reprises et ornementations
Les ornements ne sont pas de simples fioritures. Ils donnent sens à la mélodie. Staier montre comment les appoggiatures doivent chanter, sans alourdir le texte.
- Différencier les registres du clavecin pour les contrastes
- Gérer les silences comme des respirations
- Éviter le rubato excessif, typique du piano
Articulation et conduite des voix
Une écoute approfondie révèle la polyphonie. Chaque voix doit être distincte, surtout dans les canons. Jean Rondeau excelle ici par sa clarté.
Choix du tempérament et de l’instrument
Un clavecin Ruckers produit des couleurs différentes d’un modèle allemand. Le tempérament (Werckmeister ou Kirnberger) influence aussi l’atmosphère.
« L’instrument idéal n’existe pas, mais certains choix trahissent l’œuvre. »
Variations Goldberg : interprétations marquantes au clavecin
Trois clavecinistes ont marqué ces dernières décennies par leur vision singulière de ce monument de la musique baroque. Leurs approches contrastées offrent un panorama complet des possibilités expressives de l’œuvre.
Andreas Staier : la force orchestrale
Son enregistrement de 2009 chez Harmonia Mundi dure 106 minutes. Staier crée un effet « orchestre dans le clavecin » par :
- Une gestion magistrale des doubles croches
- Des contrastes dynamiques inhabituels
- Un tempo légèrement plus lent que Glenn Gould
La Tribune des critiques le classe n°1 pour sa rigueur et son éloquence. Certaines variations gagnent en profondeur sans perdre en clarté.
Blandine Rannou : l’audace coloristique
Avec son clavecin Taskin (ZZT, 2010), Rannou opte pour :
| Élément | Choix artistique | Réception critique |
|---|---|---|
| Aria | Temps étirés | Divisée (envoûtement/irritation) |
| Couleurs | Registres contrastés | Unanimité sur la somptuosité |
| Phrasé | Liberté rythmique | Reconnue comme novatrice |
Sa version séduit par sa fantaisie contrôlée, bien qu’elle déroute parfois par ses excès.
Christophe Rousset : le naturel dansant
Dès 1994 (L’Oiseau-Lyre), Rousset impose :
- Une inspiration venue de la suite française
- Un rebond rythmique caractéristique
- Des tempi vifs mais parfois inégaux
« Rousset capture l’esprit ludique de Bach comme peu savent le faire. »
Si les dernières variations manquent de rigueur, l’ensemble reste une référence. Ces trois artistes prouvent qu’elles peuvent vivre de mille façons.
Pierre Hantaï (Mirare, 2003) : une approche controversée
L’enregistrement de Pierre Hantaï en 2003 a suscité des réactions contrastées parmi les spécialistes. Son interprétation audacieuse divise encore aujourd’hui les amateurs de musique baroque.
Les choix stylistiques discutables
L’Aria initiale jouée par Hantaï frappe par son tempo fébrile. Ce choix rompt avec la tradition des interprétations plus contemplatives.
Trois éléments posent problème :
- Phrasés saccadés dans les canons (Variations 3 et 9)
- Rubato excessif pour quelque chose d’aussi structuré
- Registres mal équilibrés dans les variations rapides
« Hantaï semble vouloir réinventer l’œuvre plutôt que la servir. »
La sonorité étriquée du clavecin
L’instrument utilisé manque de profondeur dans les basses. La réverbération excessive nuit à la clarté des voix.
Comparaison entre ses deux versions :
| Critère | 2003 | 2022 |
|---|---|---|
| Tempo aria | 5’23 » (trop rapide) | 6’12 » (plus naturel) |
| Prise de son | Écho perturbateur | Équilibre optimal |
| Classement | 4ème place | 2ème place |
Malgré ces défauts, cette version compte parmi les plus originales. Elle montre comment une œuvre peut évoluer en 20 ans.
Céline Frisch (Alpha, 2000) : entre séduction et monotonie
La version de Céline Frisch, parue en 2000, offre une lecture à la fois envoûtante et déroutante de l’œuvre. Cette femme claveciniste apporte une touche personnelle qui divise encore les spécialistes.
Un Bach séduisant mais superficiel
L’Aria initiale captive par sa douceur. Pourtant, cette beauté cache une certaine légèreté. La critique parle d’un « débit monotone sans enjeux » dès les premières variations.
Points forts de cette interprétation :
- Ornementations minimalistes mais précises
- Clarté remarquable dans la Variation 25
- Une écoute aisée pour les novices
Le clavecin Skowroneck utilisé donne une couleur particulière. Ses avantages :
| Caractéristique | Avantage | Inconvénient |
|---|---|---|
| Sonorité | Clarté des aigus | Basses peu présentes |
| Mécanique | Précision du toucher | Usure rapide des sautereaux |
| Esthétique | Bois naturel | Poids important |
Le problème du phrasé répétitif
Les variations lentes souffrent d’un manque de dynamique. Certains passages perdent leur sens musical par excès de régularité.
« On ressent une certaine fatigue après une heure d’écoute, comme si chaque jour répétait la veille. »
Cette version occupe la 5ème place du classement France Musique. Elle séduit le grand public mais laisse les experts sur leur faim. Malgré ses défauts, elle apporte une vie différente à cette œuvre intemporelle.
Blandine Verlet (Naïve, 1992) : pourquoi cette version déçoit
Le disque de Blandine Verlet divise depuis sa sortie en 1992. Pionnière à l’époque, cette interprétation montre aujourd’hui ses limites. Plus de trente ans après, elle occupe paradoxalement la dernière place des classements.

L’Aria bâclée et la précipitation
Dès les premières mesures, un problème saute aux oreilles. La basse entre une fois trop tôt, rompant l’équilibre harmonique. Ce choix inhabituel perturbe l’aria fondatrice.
Comparaison avec Rannou :
- Verlet : 58 minutes (tempo rapide)
- Rannou : 72 minutes (respiration naturelle)
- 5 reprises omises dans les variations 1 à 5
Les variations chromatiques souffrent de justesse approximative. L’écoute révèle des frottements désagréables.
L’absence de cohérence d’ensemble
L’influence de Landowska se sent trop. Verlet mêle style romantique et baroque sans logique. Le résultat manque d’unité.
| Critère | Verlet (1992) | Staier (2009) |
|---|---|---|
| Registration | Changements brutaux | Transitions subtiles |
| Tempo moyen | 58′ | 75′ |
| Justesse | Problèmes fréquents | Parfaite maîtrise |
« Un fait troublant : cette version fut encensée à sa sortie. Le temps a rendu son verdict. »
Malgré ses défauts, cette interprétation reste importante. Elle marque une étape dans l’histoire de la redécouverte baroque.
Jean Rondeau : la nouvelle référence ?
Un manuscrit annoté par Jean-Sébastien Bach lui-même révolutionne l’approche des variations clavecin. Le jeune interprète français y puise une inspiration novatrice pour son enregistrement de 2016.
Une approche contemporaine du silence
Rondeau transforme les pauses en éléments expressifs. Son Aria à 44 BPM crée un effet hypnotique, bien plus lent que les 52 BPM de Rousset.
- Silences prolongés entre les variations
- Respiration naturelle des phrases
- Usage modéré des ornements
L’utilisation d’une édition annotée par Bach
Le manuscrit de la BNF révèle des nuances inédites. Rondeau en tire une interprétation d’une durée totale de 106’30, respectant toutes les reprises.
| Variation | Tempo Rondeau | Tempo traditionnel |
|---|---|---|
| Aria | 44 BPM | 52 BPM |
| Var. 15 | 58 BPM | 63 BPM |
| Var. 30 | 72 BPM | 80 BPM |
« Son clavecin Knif & Pelto d’après Mietke restitue parfaitement les deux claviers originaux. »
Cette vision rajeunit l’histoire musique depuis plus de dix ans plus. Elle montre comment une œuvre ancienne peut parler aux générations actuelles.
Le clavecin dans les Variations Goldberg
La maîtrise du clavecin transforme radicalement l’expérience des variations. Cet instrument historique apporte des nuances impossibles à reproduire au piano moderne.

L’importance des deux claviers
Bach conçut cette œuvre pour un clavecin à double clavier. Cette spécificité technique permet :
- Des croisements de mains fluides dans les canons
- Des contrastes dynamiques par changement de registre
- Une meilleure séparation des voix polyphoniques
Les sautereaux en cuivre (modèles français) offrent plus de rondeur que ceux en laiton. Cette différence impacte directement la sonorité des ornements.
« Les deux claviers ne sont pas un luxe mais une nécessité technique pour cette œuvre. »
Comparaison des instruments utilisés
Les interprètes contemporains privilégient trois types de clavecins :
| Artiste | Modèle | Caractéristiques |
|---|---|---|
| Andreas Staier | Copie Hemsch | Diapason à 392 Hz, sautereaux en buis |
| Blandine Rannou | Taskin 1788 | 415 Hz, cordes en boyau |
| Jean Rondeau | Moderne allemand | Tempérament inégal, mécanique légère |
Le choix du diapason (392 Hz ou 415 Hz) influence l’atmosphère. Les enregistrements récents montrent une tendance au retour des cordes en boyau.
La prise de son pose des défis particuliers. Les micros doivent capturer :
- La résonance des basses
- La clarté des aigus
- L’équilibre entre les claviers
Ces éléments techniques déterminent en grande partie la qualité d’une interprétation. Ils expliquent pourquoi certaines versions marquent plus que d’autres l’histoire de la musique.
L’art du contrepoint selon Bach
Le génie contrapuntique de Bach atteint son apogée dans cette œuvre monumentale. Chaque variation révèle une maîtrise exceptionnelle de l’art polyphonique, où les voix s’entrelacent avec une précision mathématique.
La polyphonie comme langage émotionnel
La Variation 5 illustre ce dialogue entre les voix. Son style de toccata crée une tension dynamique qui prépare l’auditeur aux climax ultérieurs.
Trois éléments rendent cette polyphonie unique :
- L’indépendance mélodique de chaque ligne
- L’équilibre entre verticalité harmonique et horizontalité contrapuntique
- L’utilisation des silences comme respiration
« Le contrepoint a une âme par son parallélisme réglé. »
Les variations les plus complexes techniquement
La Variation 23 représente un défi physique avec ses croisements de mains constants. Seuls les clavecinistes expérimentés peuvent en rester la complexité sans perdre la clarté des voix.
Comparaison des difficultés techniques :
| Variation | Défi principal | Tempo recommandé |
|---|---|---|
| 5 (Toccata) | Précision des doubles croches | ♩=92 |
| 23 (Hand-crossing) | Synchronisation des mains | ♩=76 |
| 27 (Canon à la 9e) | Justesse des intervalles | ♩=60 |
Le Quodlibet final fusionne deux chants populaires avec une ingéniosité qui rappelle les formes variées de Beethoven. Pourtant, Bach dépasse son successeur par l’unité organique de l’ensemble.
Reception critique à travers les époques
La perception des Variations Goldberg a radicalement changé depuis leur création. Ce chef-d’œuvre de la musique classique a subi des réévaluations constantes, reflétant l’évolution des goûts et des pratiques musicales.

L’évolution du regard sur les interprétations
Les années 1950 marquent un tournant avec l’enregistrement légendaire de Glenn Gould. Son approche au piano révolutionne la écoute de cette œuvre, malgré les critiques puristes.
Trois périodes clés se distinguent :
- 1950-1970 : domination des versions romantiques au piano
- 1970-2000 : retour au clavecin avec le mouvement baroque
- 2000-présent : synthèse des styles et innovations techniques
Le tableau suivant montre l’évolution des tempi moyens :
| Période | Tempo moyen (Aria) | Instrument privilégié |
|---|---|---|
| 1950-1970 | 5’30 » | Piano |
| 1970-2000 | 6’15 » | Clavecin |
| 2000-présent | 5’50 » | Mixte |
« Gould a ouvert la voie à une nouvelle écoute, plus intellectuelle que sentimentale. »
Le débat clavecin vs piano
Wanda Landowska initie la controverse dans les années 1930. Son plaidoyer pour le clavecin influence toute une génération.
Les arguments principaux :
- Authenticité historique vs expressivité moderne
- Tempérament inégal du clavecin
- Possibilités polyphoniques différentes
Tatiana Nikolaïeva représente la tradition russe au piano. Ses enregistrements montrent comment l’œuvre peut vivre hors de son contexte originel.
Les tendances actuelles cherchent un équilibre :
- Respect des sources historiques
- Liberté d’expression individuelle
- Innovations techniques
Ce débat reste central dans la musique classique contemporaine. Il témoigne de la vitalité de cette œuvre intemporelle.
Où écouter ces enregistrements aujourd’hui ?
Les plateformes numériques ont révolutionné notre façon d’écouter Bach. En quelques clics, on accède aux versions mythiques comme aux nouveautés. Cette facilité d’écoute contraste avec la quête des disques physiques d’autrefois.
Disponibilité en streaming et rééditions
Qobuz propose les versions Staier et Rondeau en qualité studio. Apple Music inclut la récente réédition de Rousset par Decca (2021). Ces enregistrements bénéficient souvent de remasterings soignés.
Attention aux problèmes de droits : certains titres disparaissent puis réapparaissent. Vérifiez régulièrement votre bibliothèque.
Pour une écoute optimale :
- Privilégiez les formats Hi-Res (24-bit)
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Les labels spécialisés à privilégier
Trois maisons dominent le marché :
| Label | Spécialité | Artiste phare |
|---|---|---|
| Harmonia Mundi | Prise de son analogique | Andreas Staier |
| Alpha | Instruments d’époque | Jean Rondeau |
| Mirare | Approche contemporaine | Pierre Hantaï |
Ces labels publient souvent des livrets détaillés. Une fois par an, ils proposent des rééditions limitées. Les collectionneurs guettent ces occasions.
Pour les versions vinyle :
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Que vous écoutiez chez vous ou en salle, chaque jour apporte de nouvelles découvertes. La magie de Bach opère toujours.
Conclusion : quelle version choisir ?
Face à la richesse des enregistrements disponibles, comment s’orienter ? Le classement de La Tribune des critiques place Staier en tête pour sa rigueur, suivi de Rannou pour ses couleurs audacieuses et Rousset pour son naturel.
Chaque interprète donne un sens différent à l’œuvre. Staier convient aux puristes, Rannou aux explorateurs, Rousset aux amateurs de fluidité.
Jean Rondeau monte en puissance avec sa relecture contemporaine. Cette musique gagne à être découverte sous plusieurs angles.
Une seule écoute ne suffit pas. Collectionnez les versions pour apprécier toute leur diversité. Votez pour votre préférée sur France Musique avant la fin du mois.

